Chers lecteurs de l’association Vigilance Citoyenne Clermont Métropole,
Il est important de rappeler certains faits qui ont pu être oubliés avec le temps. En 2015, Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand, a été condamné à 300 euros d’amende avec sursis pour diffamation à l’encontre d’Antoine Rechagneux, chef de file local du Front national.
Les faits remontent au 27 mars 2014, lors d’un débat télévisé sur France 3 Auvergne, à l’approche du second tour des élections municipales. Olivier Bianchi, alors candidat socialiste à la mairie, avait accusé publiquement Antoine Rechagneux de lui avoir demandé un assouplissement des règles d’urbanisme pour un terrain lui appartenant. Cette accusation, portée sans preuves tangibles, a été considérée comme diffamatoire par le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand.
Cette affaire souligne l’importance de la responsabilité des élus dans leurs prises de parole publiques. En tant que représentants de la population, ils se doivent de respecter des standards éthiques élevés et d’éviter toute accusation non fondée susceptible de nuire à autrui. La condamnation de M. Bianchi en 2015 met en lumière les dérives potentielles du discours politique lorsqu’il est utilisé pour discréditer sans justification.
Il est également intéressant de faire un parallèle avec la situation actuelle, où Olivier Bianchi semble retomber dans les mêmes travers. Une nouvelle fois, il accuse ses opposants sans apporter de preuves tangibles, alimentant ainsi un climat politique délétère et fragilisant le débat démocratique. Cette répétition de comportements pose la question de la sincérité et de l’éthique de sa gouvernance.
Il est de notre devoir, en tant que citoyens engagés, de rester vigilants face à de tels comportements et de promouvoir un débat public basé sur le respect et la vérité, elle même mise à mal par quelques médias locaux comme nous venons de le voir il n’y a pas longtemps.





